Le Conseil Général l’affirme haut et fort : il y aura un stade couvert d’athlétisme à Rennes en 2015. Attendons cependant de voir. Le mouvement sportif a déjà été suffisamment été échaudé par l’abandon des deux projets précédents initiés par deux majorités successives de droite et de gauche pour ne pas sauter de joie à cette annonce.
Le constat que l’on peut faire, c’est qu’à chaque abandon, le projet se restreint : d’espace sportif intégrant différentes disciplines sportives, l’hébergement de comités et de ligues, on en arrive aujourd’hui à un équipement destiné à la seule pratique de l’athlétisme. S’agit t-il d’un nouvel effet d’annonce ? Nous dira t’on d’ici deux ou trois ans que réflexion faite ce projet est encore trop cher et qu’il faudra se contenter d’une piste en extérieur ?
La première question qui vient à l’esprit est celle de la parole des élus et des promesses qu’ils formulent, même si on peut comprendre que les contextes économiques et financiers fluctuant obligent parfois à des arbitrages sur des politiques et équipements qui ne font pas partie des compétences obligatoires des collectivités locales.
La seconde question relève du constat qu’une seule collectivité - le département en l’occurrence - ne peut porter à elle seule un tel équipement et qu’elle doit solliciter d’autres financeurs (l’Etat, la Région et Rennes Métropole), ce qui pose à nouveau la question de la simplification du mille feuille territorial.
Qui nous dira enfin le coût réel de l’équipement projeté, en tenant compte des sommes déjà payées (à fonds perdus) pour les deux projets précédents aux différents bureaux d’études, architectes et autres prestataires ?
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